Transparent Postcards

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lundi 8 juin 2015

gotta be kiddin' (Mott the Hoople, Bowie)

J'ai encore envie de jouer un peu à l'archéologue, avant que la poussière commence à me donner des glaviots.
En fait j'ai dû entendre ce morceau un million de fois, comme tout le monde sans doute, dans les supermarchés, à la plage, au bistrot, sans que j'y prête jamais vraiment attention, super refrain ouais, allez, on passe à autre chose.
Et puis ce soir j'ai mâté un docu sur Ziggy Stardust raconté par Jarvis Cocker, rien de transcendantal, des "talking heads" comme d'hab' (sur fond étoilé quand même!), des extraits trop courts et des trucs que je savais déjà pour la plupart, mais voilà que, quand Jarvis explique comment Bowie s'est mis en tête, après le succès de Ziggy, d'aider ses héros musicaux à lui, il ne parle pas tout de suite de Lou et Iggy, non, d'abord c'est Mott the Hoople.
Le nom du groupe me disait vaguement quelque chose, sans que je puisse vraiment l'associer à une musique en particulier, ils auraient pu jouer un truc indigeste à la Grand Funk Railroad que ça m'aurait pas étonné. Et ben non, Mott the Hoople c'est très bien en fait, et Ian Hunter est un putain de chanteur et de songwriter, d'ailleurs ses albums solo sont très bons aussi.
Mais surtout je savais pas que ce morceau avait été écrit par Bowie, ça paraît évident pourtant, jusqu'au couplet à la Dylan, mais un Dylan comme il n'en existe que dans la tête de Bowie.
Et puis il y a ce clip, qui est un jus concentré des premiers jours de la glam-rock revolution, les hippies sont déjà des vieux cons et les kids reprennent le pouvoir.
Bowie, lui, n'est pas un kid, et il a de la mémoire. L'album qu'il produit pour Mott the Hoople, qui s'appelle comme le morceau (qui d'autre pouvait écrire un truc nommé "Al the young dudes"?), commence par une reprise de Sweet Jane. Comme tout bon joueur d'échec, il devait prévoir au moins deux coups à l'avance.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Carry the news.